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| CINE | ARGENTINA |

Zama (Argentina)

De Lucrecia Martel, Argentina, 2017, 115 min., en español con subtítulos en alemán, francés e inglés.

— En Suiza de habla alemana desde junio en diferentes ciudades y salas
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Don Diego de Zama ist ein untergebener Beamter der spanischen Krone in einer fernen Kolonie in Lateinamerika. Jedes Jahr hofft er auf seine Versetzung, die ihn näher zu seiner Familie bringt. Doch der Befehl kommt nicht. Die argentinische Regisseurin Lucrecia Martel meldet sich zurück mit der Adaption eines meisterlichen Romans aus der lateinamerikanischen Literatur.

In der Erzählung von Lucrecia Martel gibt es keine wirkliche Linearität, vielmehr ist es eine Abfolge verschiedener Szenen, die den Helden Don Diego de Zama beschreiben. Der dient dem König von Spanien, und er tut dies ohne grosse Eile oder Kompetenz. Er verbringt seine Tage vor allem damit, die Frauen um ihn herum zu belauern, egal ob Sklavin oder Gräfin. Er beobachtet sie in der Hoffnung, ihren Blick einzufangen, was allerdings nie eintrifft, es sei denn ein ironischer Blick, wie derjenige der spanischen Gräfin, oder selbst ein verächtlicher Blick von den jungen Sklavinnen, die sich über ihn lustig machen. Die Gouverneure kommen und gehen, aber das so stark ersehnte königliche Schreiben, das seine Versetzung ankündigen soll, kommt nicht. Des Wartens überdrüssig meldet sich Zama freiwillig zur Jagd nach dem gefürchteten Banditen Vicuña Porto.

Zama soll nicht als historischer Film betrachtet werden. Lucrecia Martel steht dazu: Sie hat sich Freiheiten gegenüber der Geschichte erlaubt. Und dies ohne Gewissensbisse, denn diese wurde von weissen Männern geschrieben, die den Eingeborenen jegliche Qualitäten aberkannten – und auch den Frauen. Die Regisseurin schafft eine dystopische Welt, die gut die Atmosphäre der spanischen Kolonien im Lateinamerika des 18. Jahrhunderts wiedergibt, wo die Männer Mühe haben, ihre europäische Identität zu bewahren, welche ihr letzter Stolz bleibt, wenn alles andere in Verwahrlosung versinkt.

Zama ist eine phänomenale malerische Symphonie, für die der portugiesische Kameramann Rui Poças aus jeder Szene ein Gemälde gestaltet hat mit seiner Auswahl an Farben und Cadres, die Gesten und Blicke mit einer verblüffenden Nähe festhalten. Die Tonspur wird vom selben fantastischen Geist getragen, indem sie eine reissende Tonart und mysteriöse Geräuschkulissen findet. Zama verlangt vom Zuschauenden, sich mittragen zu lassen, damit die Erfahrung unvergesslich wird.

Martial Knaebel

 

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| trigon-film.org |

 


 

— En Suisse Romande dès le 31.01.2018

— Au Capitole de Lausanne (avant-première) le 30.01.2018. Dès 30.01., au Capitole.

— Dans le Festival «Black Movie» les 20 et 13.01.2018 (Cinélux, Genève).

— À Fribourg: du 18 au 20 février.

Magistrat subalterne de la couronne d’Espagne, Don Diego de Zama exerce sa fonction dans une colonie lointaine d’Amérique latine. Chaque année, il espère une mutation qui le rapprocherait de sa famille. Mais cet ordre ne vient pas. La réalisatrice argentine Lucrecia Martel revient avec une adaptation d’un chef-d’œuvre éponyme de la littérature latino-américaine.

Il n’y a pas de véritable linéarité dans le récit de Lucrecia Martel, mais une succession de scènes décrivant le héros Don Diego de Zama servant le roi d’Espagne sans grande célérité, ni avec beaucoup de compétence. Ses journées, il les passe surtout à épier les femmes autour de lui, qu’elles soient esclaves ou comtesse. Il les fixe, espérant un regard en retour qui ne vient jamais, ou alors il n’est qu’ironique, comme celui de la comtesse espagnole, ou même méprisant venant des jeunes esclaves qui se moquent de lui. Les gouverneurs se succèdent, mais l’édit royal tant espéré, annonçant son transfert, n’arrive toujours pas. De guerre lasse, Zama se porte volontaire pour partir à la chasse du brigand Vicuña Porto. Film d’époque, Zama ne doit pas être vu comme un film historique. Lucrecia Martel le reconnaît volontiers: elle a pris des libertés avec l’Histoire. Sans aucun remords, car celle-ci fut écrite par des mâles blancs déniant toute qualité aux autochtones... et aux femmes. Cela étant, la réalisatrice crée un monde dystopique qui reflète pourtant bien l’atmosphère des colonies espagnoles d’Amérique latine au XVIIIe siècle, où les hommes peinent à conserver leur identité d’Européens qui reste leur dernière fierté, quand tout le reste n’est que déchéance. Zama est une symphonie picturale phénoménale mise en image par le chef opérateur portugais Rui Poças qui fait de chaque scène un tableau avec ses choix de couleurs tourmentées, de cadres saisissant gestes et regards avec une proximité sidérante. La bande son est habitée par le même esprit fantasmagorique, trouvant des tonalités lancinantes et des bruitages mystérieux. Zama demande à se laisser emporter, une fois cela accepté par le spectateur, l’expérience est inoubliable.
Martial Knaebel

 


 

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